
Comment repenser son art de vivre afin qu’il réponde à nos aspirations personnelles, nourrisse nos ambitions professionnelles, et soit à la hauteur des défis de notre époque ?
La liberté c’est de prendre nos décisions en fonction de nos valeurs les plus fondamentales.
La puissance c’est d’assumer les conséquences de ces décisions et devivre avec.
La créativité et la résilience c’est de s’inventer une vie qui fasse l’union du monde que le veut faire évoluer et des idéaux que l’on porte à la vie.
Choisir un monde meilleur
Plus que jamais dans l’histoire des hommes, nous avons le choix. Le choix de nos lieux de vie, de nos manières de vivre, de consommer, d’être. Le choix de notre emploi, de nos collègues et patrons, des mouvements sociétaux que nous souhaitons soutenir, ou au contraire auxquels nous opposer. L’ère d’hyper individualisation que nous vivons depuis près d’un siècle, couplée à l’émergence de la conscience – dont la génération Y (why ?) est le fruit arrivé à maturité – nous plonge dans un scénario nouveau : l’ancien modèle qui consistait à ‘choisir’ notre métier parmis une liste définie par les nécessités économiques du moment est devenu obsolète : nous sommes ainsi de plus en plus nombreux à assumer la responsabilité de l’avènement d’un monde nouveau, plus juste, plus équitable, plus responsable, plus durable, qui respecte les valeurs de l’humain et de la planète. Assumer cette responsabilité c’est accepter la tâche immense de devoir inventer ce monde dans nos cœurs et nos têtes pour enfin de le créer de nos mains. C’est un chantier énorme qui attend de chacun de nous car il nous faut repenser profondément nos valeurs, nos qualités et passions, nos engagements, notre définition du succès…
Au cœur de cette transition générationnelle trône ce que j’aime appeler l’Art de Vivre. L’art de vivre c’est la manière unique dont chacun de nous va créer sa vie, arbitrer ses équilibres, faire ses choix : où vivre, que faire, pour qui, pour quoi, comment ? Et avant tout : pourquoi ? C’est une transition pour laquelle nous n’avons pas de guide. C’est une transition sociale et individuelle qui nous met face à des choix et des arbitrages que personne ne peut faire pour nous, mais qui peuvent potentiellement impacter tout le monde. Ce n’est pas une prise de position égoïste mais un questionnement profond de comment nous pouvons mieux aligner nos vies personnelles avec le corps social et la grande communauté du vivant sur Terre.
« Nous n’avons pas eu de Grande Guerre ni de Grande Dépression. Notre grande guerre est spirituelle et notre grande dépression c’est notre vie. » Voilà comment Tyler Durden résume le dilemme de notre génération dans le mythique film Fight Club en 1999. Cette vision un peu guerrière a le mérite de nous mettre face à un constat terrible : n’ayant été soumis ni à une grande crise ni à des rites de passages, nous nous sommes ramollis et avachis dans des vies de confort qui nous endorment. Les temps difficiles forgent des hommes forts, les hommes forts font des temps faciles ; les temps faciles forgent des hommes faibles, et les hommes faibles créent les conditions des temps difficiles. Il n’y a pas de blâme, mais un constat : la paix (pour ceux qui en ont bénéficié) dont la vie nous a fait don a aussi un coût. Des choix nous en avons oui, mais des décisions non puisque nous avons perdu le Sens. Nous avons littéralement plus de choix dans la sélection de papier toilette au supermarché que dans les visions de sociétés portées par les candidats aux présidentielles ! Il est temps de se réveiller et de reprendre le contrôle de nos vies.

Faire face aux questions fondamentales
Quelle place donner à mon travail ? À ma vie personnelle, amoureuse ? Combien de temps est-ce que je veux passer avec mon/ma partenaire et mes enfants ? Est-il plus important de passer du temps avec eux ou d’avoir de l’argent pour leur acheter ce dont ils ont besoin ? Suis-je prêt à travailler pour une entreprise qui n’incarne pas mes valeurs ? À voter pour un président en situation de conflit d’intérêt ? À consommer les produits d’industries qui ne respectent pas la planète que nous empruntons à nos enfants ? Que puis-je faire pour me mettre au service de la régénération de la planète et de ceux qui sont dans le besoin ? Mon travail participe-t-il à mon développement personnel ? Qu’est-ce qui est attendu de moi ? Où se trouve la douce zone de réalisation où contribution (aux autres) et satisfaction (personnelle) se chevauchent et s’embrassent ?
Chacune de ces questions mérite de longues heures de méditation et de conversation, et je vous encourage à les aborder avec vos proches aussi souvent que possible. Nous sommes trop nombreux à nous les poser dans l’intimité de nos solitudes sans oser les aborder en société. Je me rappelle avoir fait part de certaines de ces questionnements qui m’obsédaient il y a 15 ans avec mon père : lui ne s’était jamais posé ces questions. Elles lui semblaient aussi farfelues qu’inutiles, voire déstabilisantes et dangeureuses. Il était malheureusement d’une autre génération et ne pouvait pas comprendre que je touchais, sans le savoir, à un des centres nerveux de ma génération. Nombre de mes amis, même les plus proches rechignent encore à faire face à ces questionnements tant ils remettent en cause la zone de confort dans laquelle nous nous sommes confortablement avachis depuis des années. Notre système éducatif ne nous invite jamais non plus à le faire, ce qui explique en partie l’inertie de notre société et le mal qu’elle a à se réinventer pour faire face aux nouveaux enjeux de notre époque. Malheureusement l’éducation actuelle est faite pour assurer le maintien des structures, institutions et rapports de force, pas pour les faire évoluer. Notre génération n’ayant pas le luxe de pouvoir attendre ou ne rien faire, nous héritons de la responsabilité énorme de faire ce travail nous-même.
Comment repenser son art de vivre afin qu’il réponde à nos aspirations personnelles, nourrisse nos ambitions professionnelles, et soit à la hauteur des défis de notre époque ?

Le Coaching ecocentrique : définir son art de vivre
Voilà en essence ce que propose le travail de coaching sur l’Art de Vivre. C’est un périple qui nous amène à questionner nos valeurs et principes, leur hiérarchisation, la manière dont nous sommes prêts à les faire vivre. C’est aussi une plongée en nous même pour identifier les dimensions de nos vies qui nous font le plus vibrer, aimer et souffrir, et ce que nous pouvons faire pour les harmoniser. Nous identifions aussi les rôles que nous jouons dans nos vies et si nous en sommes satisfaits. Enfin, c’est un travail qui attend de nous que nous soyons capables de redéfinir, selon nos propres critères, la notion de succès car c’est elle qui déterminera le sens, la direction et la vision idéale de votre art de vivre.
La crise dans laquelle nous vivons actuellement est une invitation à repenser radicalement nos manières de vivre. Derrière les drames qu’elle met à jour se cache une opportunité formidable de rompre avec le train-train dans lequel nous étions en train de nous endormir et qui a mené à tant de destruction : de la planète, de nos relations sociales, de nos vies spirituelles et de nos familles notamment.
Si vous aussi vous vous sentez concerné par ce changement radical de paradigme et souhaitez avoir un peu plus de clarté sur comment mettre en place des changements dans votre vie, je propose des sessions gratuites de 60-90min afin de vous écouter, d’approfondir cette question avec vous et de savoir si nous avons envie de travailler plus en profondeur ensemble.
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